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Fanfictions

Une enquête à Larbos, tout les chapitres

Voici tout les chapitres, pour ceux qui veulent découvrir l'histoire ou la relire ou pour ceux qui l'ont commencé mais pas terminé. Cet après-midi ou demain arrivera la suite ! J'ai trop hâte de vous la partager ! J'ai pas mis les pensées de Jadina en italiques, vu qu'il y en avait trop...

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Quelques personnages :

Jadina : 24 ans. Policière la plus douée de Larbos. Elle est commandante (on lui a proposé d’être commissaire mais elle a refusé) et la collègue de Gryf. Gryf est aussi son meilleur ami. Pas de frères, ni de sœurs. Célibataire.

 

Gryf : 24 ans. Policier le plus doué de Larbos. Est capitaine. Collègue de Jadina ainsi que son meilleur ami. Est aussi le clown du commissariat. Malgré tout, il sait trouver les mots parfaits pour consoler, faire avouer les crimes. Pas de frères, ni de sœurs. Célibataire.

 

Danaël : 24 ans. Baby-sitter très aimé par les enfants, il travaille aussi dans une école dans laquelle il aide les élèves en difficulté (une très timide, un autiste et un ayant des problèmes familiaux). A une petite sœur, Saryn, 24 ans. Habite à Larbos. Célibataire.

 

Saryn : 24 ans. Pâtissière dans le café « Goûter parfait », elle est douée pour mélanger les saveurs. Sœur de Danaël. A toujours de bons conseils à donner aux personnes lui en demandant. Célibataire.

 

Enquête à Larbos

Chapitre 1

 

8h30. La commandante Jadina était assise sur sa chaise, dans son bureau, qu’elle partageait avec Gryf. Elle regardait une photo, mise dans un cadre, posé sur son bureau. Soudain, Gryf ouvra la porte :

« - Ah, Jadina, tu es là !

- Gryf, je suis ta supérieur ! Tu dois me vouvoyer ! Dit- elle en ramassant ses feuilles, tombées lorsque Gryf a ouvert la porte.

- Mais, mais …

- Je m’en fiche de tes mais ! Pourquoi ouvres- tu la porte si vite ? Mes feuilles se sont envolées.

- Un crime a eu lieu. Place de la Sombre. Une jeune fille. On ne connaît pas encore son nom. Âgée de 22 ans. Elle a eu

- Stop, Gryf. Au lieu de tout me raconter comme ça, emmènes moi voir la scène !

- Oui, tout de suite. Excusez moi, commandante. »

Jadina attrapa sa veste, sortit du bureau et monta dans la voiture de son collègue. Ils arrivèrent dans la place de la Sombre vers 9h. La scène n’était pas belle à voir. Le corps était étendu sur le sol. Tout autour de son corps, il y avait des écritures faites au sang. Mais hélas, elles étaient, pour l’instant, illisibles. La jeune fille avait des cheveux blonds et de nombreuses mèches rouges. Le sang avait coulé sur ses vêtements. La jeune fille avait de nombreux hématomes sur les jambes ainsi que sur les bras. Son visage avait l’air terrorisé. Autour d’elle, il y avait un sac à main, un téléphone dont l’écran était cassé et des médicaments.

Jadina s’approcha de la médecin légiste et lui demanda :

« - Dis, ces médicaments, c’est quoi ?

- Je ne connais pas le nom. Je ferai des recherches au labo. Mais dans son sac, on a trouvé une prescription de médicaments contre le stress et les maux de ventre et de tête.

- Hum, notre victime était stressée, son stress se faisait sentir son maux de ventre ou de tête. Quel est son nom ?

- Shun- day. Shun- day Skroa.

- Très bien, merci. »

Gryf lui essaya d’en apprendre plus avec les témoins mais il n’appris rien, les témoins étaient encore sous le choc. Il laissa ces pauvres personnes entre les mains des pompiers. Jadina se dirigea vers la voiture et son collègue l’a rejoint. Ils rentrèrent au poste. Jadina accrocha sur le tableau une photo de Shun- day. Gryf, sur un autre tableau, accrocha les photos de la scène prises par la médecin légiste. Jadina s’assit sur sa chaise, prit sa tête dans ses mains et se mit à réfléchir. Gryf alla chercher deux cafés. Jadina le remercia :

« - Merci Gryf.

- De rien. Mais, dis moi, ou plutôt « dites- moi », ça ne va pas ces derniers temps ?

- Non, non, ça va.

- On fait comment pour l’enquête ? Quels sont les rôles de chacun ?

- Les témoins. Je m’occupe des témoins. Ils ne m’ont pas vus, ce matin. Tu as tenté ta chance à moi de tenter la mienne. Toi, tu iras faire des recherches sur Shun- day Skroa.

- OK, ma commandante. »

Jadina prit sa veste, les clés de la voiture et sorti du bureau. Gryf, lui, plutôt que d’aller faire les recherches, alla voir le commissaire. Il toqua et le commissaire Belmardin lui dit :

« - Oui ? Entrez ?

- Bonjour Commissaire.

- Oh, Bonjour, Gryf. Un problème sur votre enquête ?

- Oui, un problème mais pas sur l’enquête, mais sur la commandante Jadina.

- Gryf, je t’arrêtes tout de suite. Si la commandante a des problèmes, elle sera quoi faire, ne te mêles pas de ses affaires, si elle ne te l’a pas demandé.

- Oui, mon commissaire. » Dit Gryf, dépité.

Il sortit du bureau et alla commencer ses recherches. Il prit en note des noms, des lieux, des pseudos…

 

~~~~~~

Jadina descendit de la voiture et entra dans un café. Les noms figurants sur la liste lui disait bien des choses. Elle pensait :

« Je la pressens mal cet enquête. Et puis ça ressemble à celle concernant » Elle ne pus finir ses pensées, interrompue par une jeune femme, travaillant au café « Goûter parfait » :

« - Excusez moi, Madame. Voulez vous une table ?

- Euh, non. Je souhaiterai voir Saryn, Saryn Larboci.

- Navrée, mais elle est en cuisine pour son service.

- C’est plutôt à moi d’être navrée. Dit Jadina en sortant son badge de policière. Commandante Jadina, police de Larbos.

- Oh, je vais la chercher tout de suite. Dit la femme en partant.

Jadina sourit. Ça lui faisait rire les gens gênés d’avoir dit non aux policiers. La femme revint suivie de Saryn. Jadina sortit du café en compagnie de Saryn qui se demandait pourquoi :

- Jadina, pourquoi es- tu là ?

- Ton frère, Danaël, est témoin du crime de Shun- day Skroa. »

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Suite dans le chapitre 2

 

Enquête à Larbos

Chapitre 2

 

Saryn était sous le choc de l’annonce. Pendant plus de cinq minutes, elle ne dit rien. Elle brisa le silence en disant :

« - Danaël ? Témoin ? Shun- day est morte ?

- Oui, Danaël est témoin. Oui, Shun- day est morte.

- Ils n’en ont pas parlé au info.

- La découverte du corps a eu lieu ce matin. J’ai besoin de parler à ton frère. Mais avant, tu connaissais Shun- day ?

- Oui, c’était une amie de Dan. Elle est venue plusieurs fois manger à la maison.

- Quand tu dis « amie », tu veux dire ?

- Amie, pote, copine. En amitié.

- OK. Dis Jadina tout en notant sur son bloc- note. Maintenant, puis- je voir ton frangin ?

- Euh, bah, non.

- Je suis commandante de police, Saryn.

- Mais, il est beaucoup trop choqué.

- Alors, racontes- moi sa matinée, s’il te plaît.

- Vers 7h00, il s’est levé. On est partis ensemble au « Goûter Parfait » à 7h35. Il a pris un café gourmand et à 8h00, il est parti à l’école.

- Je croyais que l’école primaire ouvrait à 8h45 ?

- Oui, mais il préfère arriver en avance afin d’aider la maîtresse. Donc, il a quitté le café. Vers 8h50, j’ai reçu un message de la maîtresse disant « Bonjour Saryn, ton frère n’est toujours pas là, serais- tu où il est ? ». J’ai commencé à paniquer. Vers 11h30, il est rentré à la maison, j’y étais pour ma pause. Il s’est enfermé dans sa chambre et n’est pas sorti depuis.

« C’est bizarre. Le corps a dû être découvert au alentour de 8h20.le temps de nous alerter → 8h30- 40. Soit, il a vu le corps et n’a pas bougé, paniqué. Soit il a vu le meurtre. Ou alors, c’est lui qui l’a tué. Non, je ne pense pas. Danaël n’est pas un meurtrier. Il faut vraiment que je lui parle. » pensa Jadina

- Jadina, ça va ?

- Oui, oui. Mais, j’ai vraiment besoin de parler à ton frère.

- Comment voudrais-tu qu’il te parle alors qui ne parle pas à sa sœur ?

- 1 semaine. Je te laisse une semaine pour lui parler. Si au bout de cette semaine, les éléments que tu me ramènera sont pas convaincants, je l’interroge. Sinon, pas besoin.

- Merci beaucoup, Jadina.

- Ne l’oublies pas, Saryn. Je ne fais jamais de faveur. C’est très rare. Je te l’a fait car j’ai confiance en toi. Ne me déçois pas.

- Je t’en fais le serment.

- Allez, j’y vais. À la semaine prochaine.

- Oui, salut. »

Saryn retourna dans le café. Jadina monta dans la voiture et alla voir le deuxième témoin : Shimy Koléana. « Pourquoi il faut que mes deux meilleures amies soient impliquées dans cette histoire ? » Pensa de nouveau Jadina.

 

~~~~~~

Gryf pianotait sur le clavier depuis maintenant près d’une heure. Sur son bloc-note, près de 4 pages contenaient des informations sur la victime. Il avait été sur tout les réseaux sociaux et avait trouvé des comptes appartenant à la victime. Beaucoup de photos d’elle sur les réseaux. Elle n’avait pas l’air très prudente. Gryf se leva, prit dans son sac son déjeuner et sortit prendre l’air. Il s’assit sur les marches devant le commissariat. Jadina sortait de la voiture. Elle lui fit signe qu’elle allait tout poser et qu’elle revenait. Cinq minutes plus tard, elle revint avec son déjeuner. Elle s’assit à côté de lui et dit :

« - Qu’as- tu trouvé ?

- Bien des choses. Elle était sur 5 réseaux. Elle publiait à peu près 3 photos par jour et par réseaux. Toutes les photos étaient différentes. Le labo est venu me voir vers 11h30. Le téléphone a été déverrouillé. Je t’attendais avant d’aller l’explorer.

- Génial. Oh, merci de m’avoir attendue.

- J’ai aussi trouvé qu’elle été sur un site de rencontre. Et qu’un homme l’avait contacter il y a deux mois. Ils ont planifié un rendez vous et le lendemain, elle est passé de « célibataire » à « en couple ».

- Je vois. »

Ils rentrèrent à l’intérieur. Jadina lut les notes de son collègue et le félicita pour ses trouvailles. Sur le tableau, elle nota :

« - a 5 réseaux

- Publie beaucoup (trop)

- Passe très vite de célibataire à en couple.

- Amie d’un témoin (Danaël Larboci) »

Puis, elle se mit derrière son bureau et continua les recherches tandis que son collègue s’occupait du téléphone de la victime, Shun- day.

 

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Suite dans le chapitre 3

 

Enquête à Larbos

Chapitre 3

 

Depuis maintenant plus de 4 heures, les deux enquêteurs étaient derrière leurs ordinateurs. Ils montraient des signes de fatigue. Gryf soupira :

« - J’en peux plus !

- Rentres donc à l’appart.

- Tu ne rentres pas ?

- Non, je veux d’abord vérifier un truc.

- OK. Je vais faire des pâtes carbonara. Je t’en laisserai dans le micro- onde.

- Merci, Gryf. À toutes.

- Oui, salut ! »

Gryf éteignit son ordinateur, prit sa veste, l’enfila, puis partit. Jadina mit son ordinateur en veille. Elle sortit du bureau. Il était 19h. Le commissariat commençait à se vider. Elle vit le bureau du commissaire vide. La secrétaire était rentrée chez elle. Elle était seule dans le commissariat. Elle sourit. « Tranquille pour faire mes recherches personnelles » pensa-t-elle. Elle descendit les marches pour aller dans les archives. Arrivée dans la pièce, elle chercha l’étagère de l’année 2013. « L’année de mes 13 ans. Le 13 porte vraiment malheur. 2013, la pire année de ma vie » se dit- elle. Elle la trouva difficilement. Elle était au fond de la pièce, qui était immense. Elle se mit à chercher un dossier bien précis.

 

~~~~~~

Gryf se gara. Il monta jusqu’à son étage. Il prit ses clés, les mit dans la serrure et entra dans son appart. Il alluma la lumière. Il accrocha sa veste au portemanteau. Il s’assit dans le canapé, prit la télécommande et alluma la télé. Le présentateur dit « Bonsoir, et bienvenue pour l’édition du mardi 06 décembre 2023. Il est 20h. Les actualités du jour :

- Une jeune femme morte a été découverte ce matin. La commandante Jadina et son collègue, le capitaine Gryf sont sur l’affaire.

- Le célèbre nageur de Rymar, Utalio Jeannaki, organisera une séance de dédicace ce samedi.

- Nos journalistes sont partis en voyage à Sabledoray et ont découvert une spécialité : le Grynumia. Vous le découvrirez à la fin de ce journal.

Une jeune femme du nom de Shun- day Skroa a été découverte morte, ce matin vers 8h20 a la place de la Sombre. Je laisse la parole à Jeanne Colmi, notre journaliste qui a été sur le lieu... »

Gryf se leva et commença à préparer les pâtes. 20 minutes plus tard, il dégusta ses pâtes. Le fait que Jadina ne soit pas encore rentrée l’inquiéta. Elle devait juste « vérifier un truc ». Il écouta la fin du journal télévisé. Il était 21h. Il prit son téléphone et appela sa collègue. Il entendit « Bonjour, vous êtes bien sur le téléphone de Jadina Orchidia. Je ne suis pas disponible pour l’instant. Merci de laisser un message, je vous rappellerai au plus vite. » Gryf décida d’aller se coucher, Jadina s’avait se défendre. Puis peut-être qu’elle sortait avec un garçon. Il s’endormit.

~~~~~~

Jadina avait trouvé le dossier qu’elle voulait. Elle l’avait lu. Ce dossier, cette affaire lui avaient rappelé de très mauvais souvenirs. Elle resta là, assise sans bouger. Elle était mal. Tout ses souvenirs, tout son passé venaient de resurgir en elle. Des larmes coulaient le long de ses joues. « Ressaisis- toi, Jadina ! Ne te laisses pas abattre. Si jamais c’est lui le coupable, tu l’arrêteras. Ais confiance en toi. Tu n’es pas la meilleure policière de Larbos pour rien. Inspires un bon coup et refermes ce dossier. Puis tu iras le ranger et tu rentrera à l’appart. Et ça ira bien mieux » se dit- elle pour se redonner du courage. Elle inspira un grand coup. Elle essuya ses larmes. Elle se leva. Elle rangea le dossier, quitta la salle de archives. Elle retourna dans son bureau. Elle prit son téléphone. Il était marqué 21h45 sur son téléphone. « Mince, j’ai mis bien plus de temps que je le pensais. » Elle avait un appel manqué de Gryf. Elle prit sa veste et quitta le commissariat. Elle rentra à l’appart. Elle mangea les pâtes carbonara. Elle s’apprêtait à aller dormir quand Gryf sortit de sa chambre. « Je vais avoir des comptes à régler. » se dit Jadina. Gryf la regardait mal. Il alla faire du café. Instinctivement, Jadina s’assit à table. Gryf ramena le café à table. Ils burent le café en silence. Gryf brisa le silence :

« - Que faisais- tu ?

- Je, je vérifiais un truc.

- Mais, bon sang, Jadina ! Arrêtes de me prendre pour un c**. C’est quoi ton truc ?

- Rien qui te regardes.

- Arrêtes Jadina, arrêtes. Cria Gryf.

- Laisses moi, Gryf. Ce truc concerne mon passé. OK ? Ce sont mes affaires. Je t’en parles si je veux. Ne me forces pas à être méchante.

- Oh, excuses moi. Je ne pensais pas avoir autant haussé la voix.

- C’est pardonné pour cette fois. Mais, ce sera pas pardonné à chaque fois, d’acc ?

- D’acc. »

Les deux collègues mirent dans le lave- vaisselle les deux tasses. Ils allèrent se coucher.

 

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Suite dans le chapitre 4

Enquête à Larbos

Chapitre 4

 

Le lendemain matin, les deux collègues partirent tôt travailler. Vers 9h 30, Juliette, la médecin légiste déposa le rapport d’autopsie sur le bureau de Jadina qui prenait, alors, l’air. Après être revenue, elle le lut : « Shun- day Skroa, 22 ans. Larboséenne. Pas d’enfant, pas de mari. Morte à cause des hématomes qu’elle portait. Elle en avait sur tout le corps mais surtout sur les bras et les jambes. Après être morte, on l’a ouverte au niveau de la veine de la jambe gauche, juste en dessous du genou. On a prélevé son sang et écrit avec des insultes « Tu devrais avoir honte ! » « Sale c****** » «  Espèce de c******** » « Tu me dégouttes » « Même les Enfers te méritent pas » « Personne veut de toi » « Tu mérites la M*** » « Sale m**** » « C******** » « Comment les hommes pouvaient-ils t’aimer ? » « T’es moche ». …»

« De l’harcèlement ? Ça ne serai pas étonnant venant de lui ! Ma chambre, la peinture noire ! » pensa Jadina. Elle finit de lire le rapport :

« Elle n’était pas vierge. » « Ce serait- elle fait v***** ? Sa vie devait être de la torture avec lui. » Soudain, Gryf arriva, deux cafés à la main :

« - Yo, ça va ?

- Non, je viens de faire l’hypothèse du siècle.

- Vas- y ! Balance !

- Elle n’était pas vierge.

- Et ?

- Imagine. Le gars de son site de rencontre. Il l’aimait, elle aussi. Il voulait le faire, pas elle. Il l’a frappe. Elle refuse. Il la frappe puis la viole. Il veut recommencer, elle refuse à nouveau. Il décide de s’en débarrasser. Il la tue. Fin de sa vie. *Applaudissements*

- Violent !

- Mais vrai !

- C’est horrible.

- Oui, mais ça marche !

- J’avoue. »

Ils notèrent "l’hypothèse du siècle" sur leur tableau. Puis, ils déjeunèrent. Vers 14h, Jadina dit à Gryf :

« - Je dois aller voir mon père vers 15h30. C’est pas gênant ?

- Non, mais pourquoi pas ta mère ? T’es fâchée avec elle ?

En guise de réponse, Jadina prit son portable, son manteau et partit en courant. Le commissaire arriva :

- Gryf, Gryf, Gryf…

- Oui ? Pourquoi elle s’est barrée en courant et en pleurant ?

- Sa mère est morte à ses 13 ans.

- Morte à ses 13 ans? Une fille de ma classe de 3e a perdu sa mère à 13 ans. »

Gryf partit mener des recherches qu’on lui avait déconseiller de faire…

 

~~~~~~

Jadina sonna et on lui ouvrit. Elle monta les marches 4 par 4. Elle toqua et son père lui ouvrit :

« - Bonjour, ma chérie. La forme ?

- Pas vraiment. L’enquête, Gryf, la, la …. la

- T’inquiètes, j’ai compris. Un thé ou un café ? Un chocolat, peut-être ?

- Une infusion à la menthe fera l’affaire.

- OK. J’ai vu au infos pour ton enquête. Mais pourquoi la fais- tu si c’est douloureux ?

- J’ai besoin de ma vengeance. Mais les questions de Gryf commencent à me peser.

- Dis lui tout.

- Non.

- Oui, mais il ne te laissera jamais sinon.

- Je gères avec mon collègue.

- Jadina, sois honnête.

- MAIS JE VIENS TE DIRE QUE JE GÉRAI AVEC MON COLLÈGUE ! Cria-t-elle.

- Jadina, je te conseilles.

- MAIS A T’ ÉCOUTER C’EST FACILE TE TOUT DIRE !

- Jadina !

- TU AS PEUT-ÊTRE TOURNER LA PAGE. MAIS PAS MOI ! J’AI PAS EU JEANNE. ET TOI, TU N’AS PAS VU LES SCÈNES ! LES SCÈNES !!!!!!!! cria-t-elle tout en partant.

- Jadina, att

- NON, Y’A PAS ATTENDS ! JE VOULAIS DES CONSEILS ET A LA PLACE, J’AI UN SERMON ! ALORS, NON. ALLEZ, BYE !!!!! »

Jadina partit. Elle courra jusqu’au parc. Elle pleura. « Pourquoi personne comprend ? C’est trop demander ? » Sans qu’elle s’en aperçoive, une personne surgit.

« - Aaaahh !!

- Bouh !!!!!!

- Shimy ?!…. »

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Suite dans le chapitre 5

 

Enquête à Larbos

Chapitre 5

 

« - Salut ma bestie !

- Tu es loin d’être délicate ! Je chiale et toi, tu me fais peur !

- Bah, c’est du moi !

- Y’a que toi pour faire ça !

- I know !

- Refais pas sortir l’anglais ! Mon cauchemar avec madame Englischa.

- Je sais ! Cette prof, de la torture !

- Mais grave !

- Sinon, tu vas bien ? Je suis là, ton père m’a appelé en urgences. Il m’a dit :

« Salut Shimy, je t’appelle pour te dire que Jadina est partie en pleurant et en courant. Elle est mal à cause de ..

- Bonjour Jean, à cause de l’enquête ! Je la suis de près pour venir en aide à Jadina en cas de besoin ! Je files la rejoindre au parc ! Allez, salut ! »

J’ai raccroché et me voilà !

- OK ! Ça va, ça va ! Et toi?

- J’ai la patate !

- Tu me fais penser à mon collègue/ meilleur ami/ colo’c, Gryf.

- Gryf ? Le capitaine Gryf ?! Gryf Natocha ?! Ton meilleur ami et colo’c ?!

- Bah, oui !

- Je savais qu’il était ton colo’c mais ton BFF et ton colocataire non !

- Ne me dis pas que tu

- SI !! Il est si beau et surtout si fort !

- Fort, euh, non. Je le bats à la course !

- Ah bon ?

- Ouais ! Nous, les filles, à l’école de Rymar, on nous entraînait principalement à la course et peu en bagarre. Pour les garçons, c’était l’inverse : on les entraînait principalement à la bagarre et peu en course.

- OK ! Mais à par ça, il est trop fort !

- Shimy ! Je ne te servirai pas de facteur de lettres d’amour, d’accord ?

- Steuplé ?!

- Non !

- Si !

- SHIMY !

- OK, j’abandonne.

- Super, allez, je files au bureau, rejoindre mon chère collègue (imaginez la voix de Jadina : une voix pour rendre jaloux/se)

- Ah, je t’envie !!

- Bye, bye ! (toujours la même voix)

- Tchao ! »

Les deux amies se séparèrent. Jadina monta dans sa voiture, laissée sur le parking près de chez son père. Elle devais achever sa mission. Elle tourna la clé de contact, le moteur fit un nuage d’essence et notre chère commandante prit la direction du café, le « Goûter parfait ». Elle se gara, et entra dans le bâtiment. La serveuse qui lui avait "servi" la dernière fois, partit chercher Saryn en voyant Jadina. Saryn partit à la rencontre de Jadina. Elles se firent la bise. Saryn emmena son amie au bar et lui servit une infusion à la menthe, sachant que les infusions à la menthe étaient les boissons préférées de Jadina. Elle mit deux cookies sur le bar. Jadina commença la conversation :

« - Qu’as tu récupérer ?

- Des petites news et des importantes à mon goût.

- Commences par les "petites news".

- OK. Alors, j’ai appris que :

1) Danaël était sorti avec Shun- day environ 3 mois

2) Shun- day appelait régulièrement Danaël les deux semaines précédant sa mort.

- La new 2, c’est un indice important !

- Ah, OK.

- Pour les petites news, tu as tout dis ?

- Non. Alors, en news :

3) Elle a été 3 fois chez un psy, le docteur Cavamie. (le « e » se prononce)

- Je vois, je vois.

- En news importantes :

1) Danaël a vu le meurtrier s’échapper. C’était ton beau- père... »

 

Enquête à Larbos

Chapitre 6

Souvenirs (14 ans auparavant)

 

Une jeune fille au cheveux noirs, était debout. Elle était âgée de 10 ans. Des larmes coulaient le long de son visage. Un homme et une femme étaient devant elle, assis sur des chaises. La femme avait un stylo et signait un document donné par le maire, qui était de l’autre côté du bureau. La femme donna le stylo à l’homme qui signait à son tour. Le maire dit :

« - Vous êtes officiellement divorcés. »

 

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Quelques jours plus tard

 

La jeune fille était dans le couloir. Son visage était froid et triste. La moitié des photos qui ornaient la maison, avait été enlevées. La fille marcha devant une chambre. Elle y passa la tête. Autour du lit deux places, des cartons étaient empilés. « Vous êtes officiellement divorcés. » Cette phrase résonnait dans sa tête. Des larmes arrivaient à une de ses vitesses. Elle continua à marcher dans le couloir et se mit dans sa chambre. Son père était adossé contre le mur. Il ne pouvait rien faire pour aider sa fille.

 

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1 ans plus tard

 

La jeune fille sortait du collège en compagnie de ses amies. Elle souriait. Sa mère se gara et attendit sa fille, qui passa devant la voiture. La mère s’était pris un vent. Elle décida de rentrer à l’appart et d’attendre sa fille, âgée de 11 ans, là- bas. Au bout de 10 minutes, sa fille passa le seuil de la porte. Sa mère l’embrassa. La fille de répondit pas.

Depuis le divorce, cette jeune fille ne parlait plus à ses parents. Les 2 premiers mois, elle ne parlait pas. Puis, petit à petit, elle se remettait à parler à ses amies, puis aux profs. Ses parents attendaient le déclic qui lui permettrait de leur parler à nouveau.

La fille prit un biscuit et le mangea. Sa mère prit une inspiration et lui dit :

« - Ma chérie, j’ai, …, j’ai rencontré quelqu’un. »

 

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5 jours après.

 

« - Bonjour, je m’appelle Christophe et toi ?

- …

- Ma chérie, réponds, sois polie !

-…

- Désolée Christophe, depuis maintenant 1 an je n’entends plus sa voix.

- Ne t’inquiète pas, Julie. »

 

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1 ans plus tard

Un vendredi

Cette même fille, qui apparaissait dans chaque souvenir, sortait du collège. Elle riait. Son téléphone vibra. Son père l’appelait, elle décrocha.

Elle avait réussi à reparler à son père mais pas à sa mère.

Son père lui disait juste qu’il viendrait la chercher dimanche vers 17h 30.

Elle raccrocha et rentra chez elle. Son beau- père, Christophe n’était pas là. À son plus grand bonheur. Elle alla dans la salle de bain, mettre de la pommade sur ses bras. Et oui, son beau- père la battait. Elle vit avec stupeur que sa mère était dans la salle de bain, la pommade à la main.

« - Maman, tu fais quoi avec la pommade ?

- Oh, ma chérie, tu, tu me parles ?!

- Oui et alors, ma question !

- Oh, rien. Je me suis cognée.

- Oui, c’est ça ! Tu m’explique tes bras bleus ?! »

Elle partit dans sa chambre. Elle était énervée. Et là, dans SA chambre : plus de bureau, plus d’armoires, plus de livres, plus rien à part un matelas dégonflé… Un pot de peinture noire était sur le sol avec un pinceau. Elle leva la tête et vit avec peur deux phrases écrites « Ta mère va payer » « Tu ne mérites pas la vie »

 

~~~~~~

1 ans après

 

« - Allez, viens, on va au poste !

- Non, j’y arriverai pas !

- Mais, tu as les preuves !

- NON ! J’Y ARRIVERAI PAS ! Hurla-t-elle.

- Eh, bien si tu n’y arrives pas, je m’en fais. Tu m’as parlé comme si j’étais un chien !

- Attends, je t’en prie ! »

 

~~~~~~

1 mois plus tard

 

Elle pleurait dans le bras de son père. Elle, sa mère, était morte. Ou plutôt tuée. La police était là. Elle n’avait pas eu la force de voir le corps. Sa meilleure amie vint la consoler. Elles se prièrent dans leurs bras. La rousse murmura « C’est de ma faute. Désolée, Jadina. »...

 

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Suite au chapitre 7

 

Enquête à Larbos

Chapitre 7

 

Jadina lâcha son verre de jus. Tout les clients s’arrêtèrent et regardèrent dans sa direction. Saryn ramassa les morceaux de verre. Puis, elle prit la main de Jadina et l’emmena dans sa voiture. Le trajet se déroula dans le plus grand des silences. Jadina avait le regard dans le vide. Saryn ne savait pas quoi faire. Elles entrèrent dans la maison de Saryn. Saryn donna des gâteaux et un verre d’eau à Jadina et la fit s’asseoir dans le canapé. Jadina mangea pendant que son amie passait un appel :

« - Allo ?

- Oui, Shimy ! C’est Saryn ! Je suis dans la m***e, peux- tu passer à la baraque ?

- Yep, j’arrive dans 15 minutes !

- Merci.

- Mais, dis, c’est à propos de Jadina ?

- Oui, malheureusement ! »

 

Saryn raccrocha, retourna dans le salon et vit qu’il était vide. Elle alla dehors et vit son amie :

« -Jadina, viens !

- Non, je vais

- Rien faire !

- Si, j’ai un vengeance à accomplir !

- Arrêtes ! Cette affaire te rend dingue !

- Non, rentres !

- Non, et puis, j’ai un taf à faire !

- Tu n’iras nul part !

- Saryn, je suis plus forte que toi !

- Oui, mais elle n’est pas seule !

- Shimy !

- Vous y mettez pas ! Dit Jadina, agressive.

- Jadina, on fait ça pour toi !

Soudain, un blond aux yeux bleus arriva.

- Oh, salut Jadina, ça va ? Tu as l’air à la fois inquiète, terrorisée et énervée.

- Salut, Danaël, ça va pas trop ! Sa sœur veut absolument que je rentres chez vous mais moi, je veux pas.

- Saryn, arrêtes un peu !

- Mais Dan, Jadina devient folle à cause de son enquête !

- Oui, et alors ? Jadina est flic, elle sait gérer ses enquêtes !

Puis, Danaël partit. Jadina dit posément :

- Les filles, je tiens à vous, mais, il faut que j’aille tout raconter à Gryf. Car sans lui, pour l’arrestation, ce sera difficile.

- Jadina, si tu as besoin… commença Shimy

- … on est là ! Acheva Saryn

- Vous êtes les meilleures. Dit Jadina avec un sourire avant de partir en courant.

- Je reste à penser que c’est pas une bonne idée. Murmura Saryn.

- Fais lui confiance un peu. Jadina est sensible mais dure à cuire. Elle ne se laissera pas faire. Et puis, on est là, au besoin.

- J’aimerai bien avoir ton optimisme. »

 

~~~~~~

Jadina arriva, essoufflée, au Goûter Parfait. Elle y avait laissé sa voiture. Grossière erreur. Un mot griffonné était sous les essuies glaces. Elle le prit et lut « Qui va gagner ? Toi ou moi ? La petite fille à sa maman ? Ou, moi, le grand rusé ? Je dirais moi ? ». Jadina inspira et monta dans sa voiture. « ça aurait pu être tout le monde, mais non, fallait que ça tombe sur lui. » Soupira-t-elle. Elle se gara, entra dans le poste. « il y a de la tension dans l’air, non me dit pas ! Tout mais pas ça ». elle entra dans son bureau. Son collègue, et ami, Gryf, l’attendait. Sur son visage, on lisait de la colère mais aussi un air de déception. Jadina n’osa pas commencer la conversation. « Il a tout compris » pensa-t-elle. Gryf fit le premier pas et entama la discussion :

« -Tu peux m’expliquer ? »

 

_____

A suivre dans le chapitre 8

 

Enquête à Larbos

Chapitre 8

 

Gryf regardait Jadina. Jadina regardait Gryf. Elle avait caché des choses. Elle devait révéler. Elle le savait. Mais, elle aurait espérer plus tard. Que dire ? Rien. Si, juste les aveux. Mais comment ? En racontant tout ou juste une partie ? Jadina préféra la première option. La preuve :

« - Je suis désolée.

- Arrêtes avec tes excuses ! Y’en a marre !

- Comment tu as tout découvert ?

- En allant aux toilettes. Nan, mais réfléchis ! En fouillant au archives, pardi !

- C’est bon, arrêtes de me parler comme si j’étais un chien !

- Tu me caches, la vérité ! À moi, ton meilleur ami ! Tu en parles aux autres !

- Les autres, comme tu dis, ce sont mes deux MEILLEURES AMIES !

Soudain, ils se firent interrompre :

- LES JEUNES ! ARRÊTEZ DE CRIER ! VOUS ÊTES PAS SEULS AU POSTE ! Y’EN A QUI BOSSENT ! Cria une voix masculine.

Jadina regarda Gryf à nouveau. Puis, elle dit :

- Tout à commencer quand j’avais 10 ans. Mes parents se séparaient. J’étais triste mais, c’est la vie. Or, ma mère a rencontré quelqu’un vers mes 11 ans. Pendant environ 3/4 mois, il était sympa. Il s’occupait de moi, m’aidait pour mes devoirs, venait me chercher au collège. Mais plus le temps passait, il devenait de plus en plus violent. Au début, il me donnait juste des coups sur les bras quand j’obéissais pas, mais c’est vite devenu tout le temps. J’avais beau obéir, ça changeait rien. Je le disais à personne. Je souffrais en silence. Puis, un jour, je l’ai dit à mon père. Il me soignait quand j’étais chez lui. Ensuite, j’ai prévenu mes amies. Un jour, vers mes 12 ans, je rentrai du collège et j’allais chez ma mère. Mon beau-père, ou plutôt mon tortionnaire, n’était pas là. Du coup, j’ai voulu aller mettre de la pommade et j’ai vu ma mère avec de la pommade. J’ai capté un truc. Il l’a battait elle aussi. Quelques semaines plus tard, alors que j’étais chez papa, maman est venue au beau milieu de la nuit. Papa lui a proposé un verre. Aucun des deux n’a su que j’étais réveillée. Je me suis cachée dans les toilettes et j’avais pris mon enregistreur vocal. Et là, Maman a tout avoué à Papa. C’est là que j’ai appris qu’elle se faisait violer par lui. J’avais tout enregistré. C’était samedi soir. Lundi matin, j’étais agitée en cours. La prof de maths m’a fait sortir de son cours et m’a envoyé chez le principal. Et je ne lui ai rien avouer. À la récré du matin, j’ai raconté mon samedi soir à mes deux amies, Shimy et Saryn. Saryn s’est portée volontaire pour m’accompagner au commissariat, afin de montrer ou plutôt faire écouter mon enregistrement. Mais le jour où on devait aller leur faire écouter, je n’ai pas eu le courage. Je l’ai dis à Saryn, elle a essayé de me pousser à y aller, mais je lui ai mal parlé et elle m’a abandonnée, à 100 m du poste. Environ 1 mois plus tard, toujours dans les coups et la violences, ma mère est morte. Il l’avait tellement tapée que son corps ne pouvait plus rien faire. Raconta Jadina d’une traite.

Gryf l’avait écouté tout du long. Il lui demanda :

- Comment tu as su que c’était lui ?

- Je n’ai pas eu le courage de voir le corps de maman. Mais, lors que notre affaire a commencé, le fait qu’elle se fasse violer m’a rappelé cette histoire. Alors, je suis allée aux archives pour voir les rapports et les photos prises par les médecins légistes de l’époque. Et tout était similaires à notre enquête. Alors, j’ai tout de suite qui était notre coupable.

- Mais, il a pas été arrêté à l’époque ?

- Non, il a tué ma mère, a fait la scène de crime et s’est barré je n’sais où.

- La police l’a pas retrouvé ?

- Ils m’ont interrogé mais je n’arrivais pas à leur expliqué mon histoire. Alors, l’affaire n’a jamais était classée.

- Mais, et ton enregistrement ?

- Je l’ai perdu dans mes affaires peu avant sa mort. Je l’ai retrouvé, ou plutôt papa a retrouvé mon enregistreur il y a 4 jours. Quand, je suis allée chez lui, je l’ai récupéré et il est à la coloc.

- OK.

- Tu pourras m’aider à l’arrêter, Anoth Gryf Natocha, camarade de classe en 6e,5e,4e,3e ?

- Comment tu sais ? »

 

_______________

Suite au chapitre 9

 

Enquête à Larbos

Chapitre 9

 

«- Mais d’où tu sais ça ? Redemanda Gryf.

- Tu n’es pas le seul à avoir tes secrets !

- La question n’est pas là.

- Je sais. Non, en fait tu me disais quelque chose. Surtout à l’école de police, malgré qu’il se soit passé 2 ans. Du coup, j’ai été chercher sur l’appli d’analyses des visages ton identité et je suis bien tombée sur toi, mais avec ton premier prénom, Anoth.

- C’est bien toi, ça ! Se mêler de ce qui ne te regardes pas. J’ai changé de nom car j’avais peur qu’on se moque de

- Attends Gryf, mon téléphone sonne.

Jadina attrapa son téléphone et décrocha. C'était son père.

«  -Bonjour ma chérie.

-Bonjour papa ! Pourquoi m'as tu appelée ?

- J'ai trouvé une lettre de ta mère et elle est signée pour toi. Je me suis dis que tu pourrais peut-être venir passer pour la lire.

- Ok, j'arrive, je me dépêche. »

Elle raccrocha et prévenit son collègue qu'elle devait aller voir son père pour lire une lettre donnée par sa mère. Elle sortit du poste, monta dans sa voiture et partit en direction de chez son père. Arrivée devant la maison, elle sonna, son père l'ouvrit. Une énorme peur, un énorme stress s’empara alors d’elle. Sentiment que son père reconnut aussitôt. Il la rassura en disant :

« - Si tu veux je te donne la lettre et tu la lis quand tu le veux. Tout ce que je voulais me dire c'est que j'ai pas sur la conscience le sentiment de t'avoir caché quelque chose. Je vais te la chercher, je reviens. »

Son père partit chercher la lettre qui était alors dans l'ancienne chambre de Jadina.
Son père lui donna la lettre. La lettre était dans une enveloppe rose. Sur cette enveloppe était noté avec une fine écriture "Pour Jadina, ma fille adorée" Jadina sentit alors les larmes monter. Elle décida donc de rentrer chez elle. Elle le remercia et partit. Elle monta dans la voiture, posa la lettre sur le siège passager et rentra au poste. Gryf l'attendait. Cela rendit Jadina contente. Elle lui montra d'une main tremblante la lettre et les larmes commençaient encore et toujours à monter. Elles étaient même à deux doigts de couler. Gryf voyait les larmes dans ses yeux. Jadina voyait trouble. Gryf dit alors :

« - Jadina, rentres à la coloc. Va au café « Goûter Parfait » si tu veux, mais restes pas ici. T'es beaucoup trop affectée pour continuer la journée. Mais reste pas ici. T'es beaucoup trop affectée pour continuer la journée. Faut d'abord que tu lises cette lettre. Je comprends, celle-là peut t'affecter, le fait que ce soit une lettre écrite par un parent que tu n'as pas vu depuis si longtemps. Dix ans quand même, c'est pas rien. Si tu veux, va voir Shimy ou Saryn. Peut-être pas ton père vu que tu sors de chez lui, mais va voir un de tes proches, lis cette lettre et reviens après. Je continue l'enquête tranquillement en essayant de trouver notre meurtrier, maintenant que je sais qui je dois chercher.

- Merci Gryf, tu es génial ! » Murmura-t-elle.

Elle repartit. Elle alla voir Saryn. Celle-ci fut étonnée de voir son amie. Elle qui était plongée dans une enquête de vengeance presque, elle ne comprenait pas. Ce n'est pas pour autant qu'elle ne fit pas un accueil chaleureux à son amie. Mais elle voyait bien que quelque chose tourmentait sa meilleure amie. Elle lui demanda alors :

- Mais que se passe-t-il ma Jadi ?

Finalement, juste avant d'exploser en larmes, elle eut juste le temps de dire :

- Lettre. »

Saryn attrapa la lettre des mains de Jadina et l'ouvrit. Elle la lut à haute voix pour Jadina. C’était noté :

« Ma chère Jadina,

Je ne sais pas quand tu liras ce mot. Je ne saurais peut-être plus de ce monde. Je souhaitais m'excuser. Pourquoi ? Car tu avais raison. Alors ne l'oublie pas. Écoute-toi. Tu sais faire preuve d'une réflexion que je n'ai jamais eue. Je suis une incapable. J'aurais dû rester avec ton père, Jean. Tu lui diras que je l'aime.

Christophe. Ah, ce mec ! Un fou ! Un taré ! Que dire de lui ? Ce qui est sûr, c'est que rien ne sera positif. Je ne sais pas pourquoi mon cœur s'est mis à battre pour lui. Il paraissait si gentil, il était tellement violent. Il me battait et il te pourrissait la vie. J'espère que tu sauras me pardonner. Tu es toute ma vie et par ma faute, tu as tant souffert. Quelle mère suis-je ?

Sache que je te souhaite tout le bonheur du monde et sache également que je t'aime. Tu me rends si fière, tu es belle, gentille, généreuse. Que de magnifiques qualités. J'espère que tu te souhaiteras un ami, un amoureux, voire un mari digne. J'espère que tu te souhaiteras un ami, un amoureux, voire un mari digne de toi. Ou du moins, un qui t'aime, qui est généreux et surtout qui n'est pas violent.

J'ai écrit cette lettre pendant que tu étais au collège et pendant que Christophe était absent. Puis je l'ai donnée à Jean, ton père, qui l'a mise dans ta chambre ou du moins là où tu l'as trouvée.

Je t'aime et t'embrasse,

Ta mère,

Juliette Orchidia »

 

Suite dans le chapitre 10

 

Enquête à Larbos

Chapitre 10

 

Dans la maison de Saryn (et Danaël(qui était absent)), un gros silence était installée. La lettre de Juliette, la mère de Jadina, était la preuve. Preuve de tout. La violence. La souffrance. Jadina avait des yeux brillants de larmes. Sa mère lui avait laissé un mot. Trouvé 10 ans plus tard, le choc était présent, le passé de retour. Saryn, elle aussi, pleurait. Cette lettre l’émut également. Elle se leva et prit deux tasses et servi un café. Soudain, la porte s’ouvrit et on entendit :

« - Hello !

Pas de réponses.

- Saryn ? Ça va ?
- Oui, oui. Répondit sa sœur d’une petite voix.

- T’es pas sérieuse. Oh, salut, Jadina !

- …

- Mais, c’est quoi ce bazar ?

- Mais, rien…

- Saryn, tu parles à peine, Jadina, elle pleure.

- On …

- On.. a lu ….

- Une lettre

- Écrite par ma mère. Acheva Jadina en lui tendant la lettre.

- Ah.

Il lut la lettre.

- Troublante. Dit-il.

Soudain, le téléphone de Jadina vibra. Elle décrocha et mit le haut-parleur :

‘‘- Allô ?

- Ouais, Jadina, tu m’entends ?

- oui

- On a géolocalisé Christophe.

- ah

- Tu pètes pas la forme.

- Bonjour Gryf. Je suis Danaël, le frère de Saryn. Elles sont affectées par la lettre de Juliette, la mère de Jadina.

- Tout explique cela. Je comprends. Jadina, je passe te chercher dans 5 minutes. Il est où ton gilet pare-balles ?

- Dans mon casier. La combinaison, tu la connais. Et mon pistolet, dans le troisième tiroir de gauche de mon bureau.

- D’acc. Merci. À toutes !

- Ouais.’’

Elle raccrocha.

- Punaise. Dit Saryn.

- M****. C’est le seul mot à dire. Corrigea Jadina.

- Jadina, le point positif : Tu vas te venger.

- La règle d’or des flics : ne jamais vouloir se venger.

- Un entorse, c’est possible, non ?

- Ça peut être possible, mais à quoi bon ?

- Arrêtez votre dépression.

- Tu me demandes d’arrêter ma dépression ? Sérieux ?!! C’est quoi si toi, tu recevais une lettre de ton père et d’Ikaël qui te demandait pardon, alors qu’ils vous ont abandonnés quand vous aviez respectivement 1 ans et 9 mois.

- Ah, oui. Dit comme ça. »

Gryf sonna à la porte. Jadina prit ses affaires, salua Saryn et son frère et partit. Elle monta dans la voiture. Ils roulèrent longtemps. Jusqu’à l’ancienne déchetterie. Jadina descendit de la voiture. Elle se cacha comme indiqué. Et le vit…

 

Suite dans le chapitre 11. (on approche de la fin…)

 

Enquête à Larbos

Chapitre 11

 

« Pourquoi ? Pourquoi la réalité est si dure ? Le passé si douloureux ? Le futur si loin ? Le présent si long ? La vie insurmontable seule ? Pourquoi tant de questions et peu de réponses ? La vie est peuplée de dures épreuves mais est remplie de bonheur. Il faut attendre le bon moment. Et profiter. » Le cerveau de Jadina fonctionnait à 100 à l’heure. Elle pensait. À lui, à elle, à son amoureux secret, à ses amis, à sa famille, à son métier. Mais à lui, plus particulièrement. Pourquoi sa mère puis Shun-day Skroa ? Pourquoi le destin lui à fait rencontré Christophe ? Pourquoi elle doit encaisser et souffrir pour bien vivre ?

Gryf arriva derrière elle et posa une main sur son épaule. L’opération commença. Les policiers encerclèrent Christophe qui faisait du trafic avec des gens pauvres à en juger leurs habits. Les pauvres personnes ne comprenaient pas, elles s’enfuirent. Les policiers les laissèrent. Puis, ils se rapprochèrent du criminel. Jadina tenait son pistolet. Christophe ria et se moqua :

« - Jadina, Jadina, tu n’a pas changé. Toujours aussi fragile. »

Pour Jadina, c’était la goutte qui fit déborder le vase. Elle lâcha son pistolet et fonça sur Christophe à une vitesse. Elle lui mit des violents coups de poings. Résultat : il saignait du nez. Mais, Jadina s’en fichait. On lui mit les menottes. Jadina monta dans la voiture de Gryf, qui soupira :

« - Tu n’étais pas obligée. Il peut porter plainte contre toi.

- Moi aussi. Pour :

- Violences sur mineurs

- V*ols

- Violences sur femmes

- Assassinats

- Menaces

- Effectivement. »

Ils roulèrent jusqu’au commisariat. Christophe serait juger. Mais d’office, on savait qu’il aurait de la prison. Deux homicides en 10 ans étaient connus. Mais, il est possible qu’il est tué d’autres personnes dans l’ombre. Ils arrivèrent au poste. Jadina soupira :

« - J’ai pas envie de l’interroger.

- Je peux le faire et toi tu regardes derrière la vitre avec les caméras.

- Merci Gryf ! Mais, je vais venir avec toi dans la salle. Je dirais à Sonia de regarder les caméras.

- OK. »

Ils rentrèrent dans leur bureau communs et posèrent leur manteau sur leur chaise. Ils regardèrent à nouveau le tableau rempli d’infos. Ils notèrent les informations sur la victime, Shun-day et partirent dans la salle d’interrogatoire. Christophe était assis sur sa chaise et Sonia les attendait derrière les caméras. Jadina leva le pouce en sa direction : elle pouvait lancer les caméras :

« - Jeudi 7 janvier 2024. Interrogatoire de Christophe Leboin, auteur du crime de Juliette Orchidia, en 2013 et de Shun-day Skroa, le 06 décembre 2023.

- Vous n’avez aucune preuves.

- Arrêtez de vous moquer de nous. Toute les preuves sont contre vous. Un témoin vous a vu ! Dit calmement Jadina.

- Et on a des preuves datant de 2013. D’office vous allez avoir une peine pour ce crime.

- Pourquoi avoir tuer ses deux femmes ? Demanda Jadina.

- On a oublié de vous dire que on va résoudre les deux crimes que vous avez commis, malgré le fait qu’un des deux dates de plus de 10 ans.

- Ce que j’ai fait, si je devais le refaire, je le ferais.

- Et pourquoi ? Dit Gryf.

- J’en ai dit suffisamment. Je veux un avocat pour continuer.

- Sonia, fais entrer l’avocat.

- Oui, ma commandante.

Sonia ouvrit la porte. Jadina et Gryf, assis sur des chaises, se levèrent :

- Bonjour maître.

- Bonjour. Puis-je avoir un temps avec mon client ?

- Bien sûr.

Ils sortirent. Jadina décida de prendre l’air quand elle vit Saryn courir vers elle. Elle cria :

« - Danaël aura 25 ans demain et on fait une fête. Tu es invitée.

- Ah, oui, c’est vrai.

Avec cette enquête Jadina avait oublié l’anniversaire de Danaël.

- J’ai pas l’humeur à faire la fête.

- Mais, ça te changera les idées.

- Ok, je viens. J’irai acheter un cadeau dans l’après-midi.

- OK, je te laisses, le Goûter Parfait m’attends. »

« Super, invitée à une fête alors qu’il a pas avoué » pensa-t- elle. Gryf débarqua :

« - Il a avoué !!!

- Nan, tu me fais marché !

- Non, non, je te jures !!!! »

Ils furent trop contents. Dans, l’après-midi, Jadina alla dans un magasin de livres et acheta la suite du roman préféré de Danaël « Cœur devenu fou, tome 3, le passé est le passé  ». Le livre racontait l’histoire d’un homme qui était devenu fou à la mort de celle qui l’aimait. Or, une autre fille l’aimait et essaya de l’aider en plus de se sauver des mains de son père qui voulait la marier à un autre homme.

 

À 18h, elle arriva à la salle réservée, le cadeau dans la main. Elle souriait un peu. Les invités étaient là, également. Elle vit Gryf et Shimy dansant ensemble. Soudain, une ombre arriva derrière elle, lui mit la main devant la bouche et l’emmena dehors. Jadina ne savait pas qui c’était…

 

Suite au chapitre 12.

 

Enquête à Larbos

Chapitre 12

 

Jadina essayait d’enlever la main qui lui maintenait la bouche fermée. Elle tira sur la main, mais en vain. Comprenant que ça ne marcherait pas, elle se débattit. Elle finit par donner un puissant coup de coude dans les côtes.

« - Ouille ! Jadina, calmes toi.

- Dana, Danaël ?

- Oui, c’est moi.

- Je suis, je suis désolée. Mes réflexes de policière.

- Au moins, j’ai appris une chose : ne pas de ‘‘kidnapper’’

- Au fait, bonne anniversaire.

- Merci.

Jadina marcha dans le parc et s’assit sur un banc. Danaël vint s’asseoir à côté d’elle.

- Je suis désolée pour Shun-day, ton amie ou si je ne m’abuse ta copine.

- Ma copine ? Non, jamais. J’en aime une autre depuis la 6ème.

- Bah, c’est bizarre. Elle a publié plein de photo avec toi avec des petits mots du style « mon mec »

- Ah, bah, non. Elle m’a dit un moment : Pourquoi on s’invite juste à boire un verre de temps à autre ? Je lui ai répondu : on est pas en couple.

- Et elle l’a mal pris ?

- Oui.

- Pourquoi tu me dis tout ça ?

« C’est bizarre ? Pourquoi il me dis tout ça ? Elle en a de la chance, l’élue de son cœur. » pensa Jadina.

- J’ai peur que tu te moques de moi.

- J’aurai une révélation à te faire. Mais commences.

- En fait, celle que j’aime depuis si longtemps, c’est.. commença Danaël, tout tremblant.

- C’est qui ?

- toi, murmura-t-il.

- Qui ?

- Toi.

- M, moi ?

Jadina pleurait.

- Oh, je, je t’aime de-depuis, la 6ème aussi.

Danaël ouvra ses bras, Jadina vint s’y blottir. Elle pleurait contre lui.

- Je suis là. Et je te promets que rien ne t’arrivera tant que je serai là.

- Toi, toi, tu as lu la lettre de ma mère. Dit Jadina, un soupçon de rire dans la voix.

- Oui, oui. C’est grave ?

- Non. De toute manière, maman t’aimait bien. Et puis, elle ne doit pas parler de mes goûts vu que les siens sont pires. »

Ils restèrent là, toute la soirée alors, que la fête était à l’honneur de Danaël. Jadina finit même pas s’endormir dans ses bras. Danaël la ramena alors chez elle et resta assis sur son lit à ses côtés. Quand à Christophe, il prit une prison à vie. Il avoua devant le juge pourquoi les avoir tuer. Pour la simple raison, qu’elles étaient infidèles. Juliette, la mère de Jadina, pour avoir divorcer et Shun-day, pour avoir quitté le frère de Christophe, qui s’était tué, sous le chagrin. Christophe s’était alors juré qu’il vengerai son frère.

Jadina, elle, avait cru en ses rêves devenir policière et de sortir avec Danaël. Elle eut raison.

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Alors, vous, lecteurs, croyez toujours au pouvoir de vos rêves et n’oubliez jamais que pour chaque malheur, il y aura du bonheur.

Et on se retrouve pour la suite des aventures de Jadina dans

« Les enquêtes de la commandante Jadina »

Le premier sera intitulé : « Les enquêtes de la commandante Jadina, Héritage Maudit »

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Jadinadi@Shimy
Le sam 11/05/2024 - 13:40

Génial, c'est super bien de faire tout les chapitre ensemble. Depuis 12h je suis dessus

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SuperFan2011
Le lun 13/05/2024 - 18:01

Je n'est pas eu le temp de lire mais je sais que c génial donc je met quand même un coeur !